unsane à paris
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unsane à paris
Nouveau Casino 26 septembre
+one second riot
15/18 euros!
newromanceforkids- Arrivé(e) au fond du trou, il/elle creuse
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Re: unsane à paris
Le flyer est juste ignoble quoi. J'vais commencer à croire que l'nouveau casino ont des gouts d'chiottes.
Sinon j'ai ma place depuis quelques temps, et j'ai hate.
Sinon j'ai ma place depuis quelques temps, et j'ai hate.
xEMOxINTEGRISTEx- Déesse de l'emo
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Date d'inscription : 25/06/2007
Re: unsane à paris
FuckThePrettyBourgeoise a écrit:dommage que kruger ne soit pas de la partie
Vu une fois en live, c'était fort.
30 dans une salle de 300 personnes, allongés par terre avec le chanteur au milieu d'la salle qui était comme un fou et les zikos sur scène qui laissait vrombir les instruments. J'aurais bien aimé les revoirs ouai.
xEMOxINTEGRISTEx- Déesse de l'emo
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Age : 81
Date d'inscription : 25/06/2007
Re: unsane à paris
T'etais allongé ?!xEMOxINTEGRISTEx a écrit:Vu une fois en live, c'était fort.
30 dans une salle de 300 personnes, allongés par terre avec le chanteur au milieu d'la salle qui était comme un fou et les zikos sur scène qui laissait vrombir les instruments. J'aurais bien aimé les revoirs ouai.
___
C'etait gave bien qd meme ! Par contre sur CD, ca fait pas le meme effet..élitisme david guetta a écrit:Vus 3 fois. (très) Largement surrestimés.
Invité- Invité
Re: unsane à paris
unsane surestimé ty va un peu fort j'imagine...c'est quand même un groupe sacrément important dans l'histoire du rock noise whatever US...
et effectivement fly par tanxxx que beaucoup de gens aiment
dont nous!
après vu comme les places partent je vais pas défendre corps et ames unsane ils n'en ont pas besoin...
et effectivement fly par tanxxx que beaucoup de gens aiment
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après vu comme les places partent je vais pas défendre corps et ames unsane ils n'en ont pas besoin...
newromanceforkids- Arrivé(e) au fond du trou, il/elle creuse
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Date d'inscription : 20/10/2005
Re: unsane à paris
Je pense qu'il parlait de Kruger.. non ?newromanceforkids a écrit:unsane surestimé ty va un peu fort j'imagine...c'est quand même un groupe sacrément important dans l'histoire du rock noise whatever US...
J'aime ! (Et on s'en fout que bcp de gens aiment, en fait.)et effectivement fly par tanxxx que beaucoup de gens aiment
dont nous!
Invité- Invité
Re: unsane à paris
ah autant pour moi
newromanceforkids- Arrivé(e) au fond du trou, il/elle creuse
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Date d'inscription : 20/10/2005
Re: unsane à paris
quelques chroniques:
Voici le véritable coup de sang d’Unsane après le split en 1998 et le retour par « Blood Run » en 2005. « Visqueen , retour aux sources du noise rock pour le groupe qui grava les fondamentaux du genre dans les murs des caves de répétition à l’atmosphère lourde et saturée de furie. Derrière chaque titre de « Visqueen », on ressent la hargne viscérale qui secoue chaque mesure, qui lacère les doigts sur les cordes de guitare et fait de la basse l’instrument tellurique par excellence, pendant que la batterie pilonne.
Jouer jusqu’à en crever, ou plutôt se battre pour ne pas y laisser sa peau, transpirer sur chaque note pour que chaque note soit un coup en pleine face, pour que ces fondamentaux rock deviennent laids et montrent leur face la plus sombre. S’échiner pour que le groove vous transporte, mais les pieds devant. Tel semble être le credo d’Unsane.
Si le rock est dead, Unsane est revenu d’entre les morts en suivant le chemin d’ « East Broadway », bien vivant par la grâce de ses nerfs chauffés à blanc, tout vient de cet influx primitif. Enervé, Unsane l’est depuis toujours, mais aujourd'hui plus que jamais.
Tour à tour écrasant de pesanteur (« Windshield »), accablant de lourdeur (« Shooting Clay ») et noir comme l’encre indélébile (« Only Pain »), tranchant comme une lame ensanglantée (« Against the Grain »), « Visqueen » ne s’encombre pas de détails.
Nul besoin d’apparats pour tendre les émotions, Unsane l’a bien compris et maîtrise comme personne l’art du minimalisme de formation pour un résultat monstrueusement massif.
Radical et sans aucun doute majeur, « Visqueen » est d’ores et déjà une référence de rock noise sombre et nerveux à l’extrême.
OBSKURE
Là où passée la trentaine (je préjuge, mais ils n’ont pas l’air de sortir du lycée) pas mal de groupes auraient mis la sourdine, coiffé leurs cheveux fous et joué du post rock ou de la pop, Unsane reste de manière assez rassurante le même groupe,on retrouve la même hargne, la même façon de jouer les dents serrées ; et dès le premier riff d’Against the grain,- ce petit vibrato en martyrisant le manche de la guitare qui étire l’accord, je vais mettre du temps à m’en remettre – on sait que l’on a affaire à du grand Unsane, peut être plus gros encore que celui de 2005. Etrangement, Unsane fait du Unsane, encore et toujours, mais rien ne permet pour autant de dire que le groupe tourne en rond. Unsane joue efficace, direct, brut et sans artifice, je me repasserais facilement Stops at this river en boucle tellement son harmonica grinçant et son riff impitoyable me restent en travers de la tête, mais donne aussi dans le lourd, le pesant, écrase la gueule sans ménagement (le lancinant Only Pain et Windshield), tandis que le charmant East Broadway s’avère être la parfaite B.O pour une crise d’angoisse nocturne, promenade glauque dans une métropole glaciale la nuit, la fumée, les briques, les rues désertes et le cœur qui va bientôt exploser. Avant d’écouter Visqueen, je ne savais pas que l’on pouvait faire aussi peur et aussi mal avec une basse, le son de Dave Curran est monstrueux, bourrine au ras du plancher ou occupe tout l’espace, rugueux, épais et vicieux. Ca doit être ça, le in your face.
Pour reprendre les mots d’un président parti à la retraite récemment, Unsane, c’est le bruit et l’odeur, le bruit de ce son de guitare presque rouillé, de cette basse qui a juré votre mort, des cordes vocales de Spencer au bord de la rupture, l’odeur de la sueur, le goût du sang dans la bouche, l’odeur de la peur qui colle à vos fringues, c’est humain, terriblement humain de méchanceté et de crasse et ça suffit à mon bonheur. Amen.
Eklektik
Le nouvel album des New-Yorkais est sorti cette fois chez Ipecac Records. Ce n'est pas pour autant que UNSANE est guéri de ses démons. Ne vous fiez d'ailleurs pas à la pochette un peu moins sanguignolante. UNSANE n'a rien perdu de ses habitudes !
Visqueen fait à son tour l'effet d'un bloc de béton laché sur l'estomac. Compact et malsain, le trio ne lache pas le morceau. Grosse basse, lourde rythmique et guitare aux accents bluesy légèrement plus prononcés, UNSANE , c'est un condensé massif de notes mais aussi de nos travers les plus inhumains.
En 3 secondes, Against The Grain, la plage d'ouverture a donné le ton en nous plongeant jusqu'aux tréfonds les plus glauques. Et il faut attendre la fin des 8 minutes 43 secondes de East Broadway, titre industriel et final de l'album pour respirer à nouveau l'air pur (ou respirer tout court, c'est déjà bien !).
Si certains étaient encore sceptiques du retour avec Blood Run, il n'y a ici plus aucun doute à avoir. Visqueen va faire l'unanimité parmi les amateurs du groupe.
L'air de rien d'ailleurs, Visqueen pourrait être l'album de l'année. Certes la noirceur habituelle de UNSANE ne risque pas d'exploser la popularité du groupe. Elle privera sans doute même d'une reconnaissance auprès d'une certaine presse trop bien pensante. Mais quoiqu'elle puisse essayer de nous faire croire, la douleur est bien réelle et c'est UNSANE qui aura, encore une fois, su la mettre en musique
Shoot me again
Voici le véritable coup de sang d’Unsane après le split en 1998 et le retour par « Blood Run » en 2005. « Visqueen , retour aux sources du noise rock pour le groupe qui grava les fondamentaux du genre dans les murs des caves de répétition à l’atmosphère lourde et saturée de furie. Derrière chaque titre de « Visqueen », on ressent la hargne viscérale qui secoue chaque mesure, qui lacère les doigts sur les cordes de guitare et fait de la basse l’instrument tellurique par excellence, pendant que la batterie pilonne.
Jouer jusqu’à en crever, ou plutôt se battre pour ne pas y laisser sa peau, transpirer sur chaque note pour que chaque note soit un coup en pleine face, pour que ces fondamentaux rock deviennent laids et montrent leur face la plus sombre. S’échiner pour que le groove vous transporte, mais les pieds devant. Tel semble être le credo d’Unsane.
Si le rock est dead, Unsane est revenu d’entre les morts en suivant le chemin d’ « East Broadway », bien vivant par la grâce de ses nerfs chauffés à blanc, tout vient de cet influx primitif. Enervé, Unsane l’est depuis toujours, mais aujourd'hui plus que jamais.
Tour à tour écrasant de pesanteur (« Windshield »), accablant de lourdeur (« Shooting Clay ») et noir comme l’encre indélébile (« Only Pain »), tranchant comme une lame ensanglantée (« Against the Grain »), « Visqueen » ne s’encombre pas de détails.
Nul besoin d’apparats pour tendre les émotions, Unsane l’a bien compris et maîtrise comme personne l’art du minimalisme de formation pour un résultat monstrueusement massif.
Radical et sans aucun doute majeur, « Visqueen » est d’ores et déjà une référence de rock noise sombre et nerveux à l’extrême.
OBSKURE
Là où passée la trentaine (je préjuge, mais ils n’ont pas l’air de sortir du lycée) pas mal de groupes auraient mis la sourdine, coiffé leurs cheveux fous et joué du post rock ou de la pop, Unsane reste de manière assez rassurante le même groupe,on retrouve la même hargne, la même façon de jouer les dents serrées ; et dès le premier riff d’Against the grain,- ce petit vibrato en martyrisant le manche de la guitare qui étire l’accord, je vais mettre du temps à m’en remettre – on sait que l’on a affaire à du grand Unsane, peut être plus gros encore que celui de 2005. Etrangement, Unsane fait du Unsane, encore et toujours, mais rien ne permet pour autant de dire que le groupe tourne en rond. Unsane joue efficace, direct, brut et sans artifice, je me repasserais facilement Stops at this river en boucle tellement son harmonica grinçant et son riff impitoyable me restent en travers de la tête, mais donne aussi dans le lourd, le pesant, écrase la gueule sans ménagement (le lancinant Only Pain et Windshield), tandis que le charmant East Broadway s’avère être la parfaite B.O pour une crise d’angoisse nocturne, promenade glauque dans une métropole glaciale la nuit, la fumée, les briques, les rues désertes et le cœur qui va bientôt exploser. Avant d’écouter Visqueen, je ne savais pas que l’on pouvait faire aussi peur et aussi mal avec une basse, le son de Dave Curran est monstrueux, bourrine au ras du plancher ou occupe tout l’espace, rugueux, épais et vicieux. Ca doit être ça, le in your face.
Pour reprendre les mots d’un président parti à la retraite récemment, Unsane, c’est le bruit et l’odeur, le bruit de ce son de guitare presque rouillé, de cette basse qui a juré votre mort, des cordes vocales de Spencer au bord de la rupture, l’odeur de la sueur, le goût du sang dans la bouche, l’odeur de la peur qui colle à vos fringues, c’est humain, terriblement humain de méchanceté et de crasse et ça suffit à mon bonheur. Amen.
Eklektik
Le nouvel album des New-Yorkais est sorti cette fois chez Ipecac Records. Ce n'est pas pour autant que UNSANE est guéri de ses démons. Ne vous fiez d'ailleurs pas à la pochette un peu moins sanguignolante. UNSANE n'a rien perdu de ses habitudes !
Visqueen fait à son tour l'effet d'un bloc de béton laché sur l'estomac. Compact et malsain, le trio ne lache pas le morceau. Grosse basse, lourde rythmique et guitare aux accents bluesy légèrement plus prononcés, UNSANE , c'est un condensé massif de notes mais aussi de nos travers les plus inhumains.
En 3 secondes, Against The Grain, la plage d'ouverture a donné le ton en nous plongeant jusqu'aux tréfonds les plus glauques. Et il faut attendre la fin des 8 minutes 43 secondes de East Broadway, titre industriel et final de l'album pour respirer à nouveau l'air pur (ou respirer tout court, c'est déjà bien !).
Si certains étaient encore sceptiques du retour avec Blood Run, il n'y a ici plus aucun doute à avoir. Visqueen va faire l'unanimité parmi les amateurs du groupe.
L'air de rien d'ailleurs, Visqueen pourrait être l'album de l'année. Certes la noirceur habituelle de UNSANE ne risque pas d'exploser la popularité du groupe. Elle privera sans doute même d'une reconnaissance auprès d'une certaine presse trop bien pensante. Mais quoiqu'elle puisse essayer de nous faire croire, la douleur est bien réelle et c'est UNSANE qui aura, encore une fois, su la mettre en musique
Shoot me again
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- Nombre de messages : 303
Date d'inscription : 20/10/2005
Re: unsane à paris
élitisme david guetta a écrit:Vus 3 fois. (très) Largement surrestimés.
amateur david guetta ouai plutôt !
Anonymou- Invité
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